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dictondu jour

1 mars : S'il mouille le jour de Saint Aubin, l'eau sera plus chère que le vin.

Dictons

16 avril : Gelée de Saint Fructueux rend le vigneron malheureux.
15 avril : Saint Paterne de l'abondance il annonce qu'importe le temps
14 avril : Saint Maxime de beau temps il annonce
13 avril : A la Sainte Clémence les moutons dansent
12 avril : A Saint Jules, les sansonnets tiennent ménage dans le clocher.
11 avril : A Saint Stanislas pointe la fleur, mais mai aura l'Honneur.
10 avril : À Sainte Waudru et Saint Macaire reviennent les temps d'hiver.
9 avril : A la Saint Gauthier, jamais journée ne passe sans giboulée.
8 avril : Le vent est fort à la Saint Sixte.
7 avril : Porter des gants s'il tonne à Saint Cyprien.
6 avril : Au jour de Saint Prudence, qu'il pleuve, qu'il vente, les moutons dancent.
5 avril : La Sainte Irène s'il fait beau, moins de vin que d'eau.
4 avril : Saint Isidore. Tant que sera la rousse lune les fruits seront fortune.
3 avril : Saint Richard le trois fait le mois.
2 avril : Sainte Sandrine. Avril entrant, coucou chantant.
1 avril : Saint Hugues : La pluie de Saint Hugues remplit les granges et les fournils.
31 mars : A la Saint Benjamin le mauvais temps prend fin.
30 mars : Saint Amédée est comme la romance, il finit comme il commence.
29 mars : Quand à Sainte Gwladys il pleut, beaucoup de fruits ceuillera.
28 mars : A Saint Gontran arrivent les hirondelles
27 mars : Sainf Habib : Mars venteux, vergers pommeux.
26 mars : Sainte Lara. Neige en mars vaut blé en sacs.
25 mars : Si l'Annonciation la pluie est là, pour toutes les Fêtes de la Vierge elle sera.
24 mars : Saint Gabriel apporte toujours de bonnes nouvelles
23 mars : La Saint Victorien s'il pleut tu aura du bon foin.
22 mars : Sainte Léa. Fler marsière ne tient guère.
21 mars : S'il pleut à la Saint Benoit, trente sept jour il pleuvra.
20 mars : Saint Hubert printemps pluvieux, du foin beaucoup mais blé peu.
19 mars : À Saint Joseph beautemps, promessede bon an.
18 mars : Neige de Saint Cyrille, pour le blé sera bénéfice.
17 mars : Douce est la Saint Patrick, du trou sortent les ecrevisses.
16 mars : À la Sainte Guénolée au taureau ferme le pré.
15 mars : Le coucou est dans l'épinard.
14 mars : Pluie de Sainte Mahaud à Sainte Mathilde n'est jamais de trop.
13 mars : Pointe la fraise à Sainte Euphrasie, point de fraises à Sainte Euphémie de Pohénégamook.
12 mars : Le froid à la Saint Marius et la chjarette derape.
11 mars : Saint Euloge radieux, à l'auge les laperaux,
10 mars : Gelant le Saint Vivien, jour des quarantes martyrs, géleront quarante jours.
9 mars : Si semé à la Sainte Francoise, ton grain pesera son son poids d'or.
8 mars : De Saint Jean de Dieu à Saint Grégoire, vents et giboulées font notre désespoir.
7 mars : Sainte Véronique, Sainte Félicité le soleil à l'hiver fait la nique.
6 mars : Au our de Sainte Colette chante l'alouette.
5 mars : Saint Casimir par sa douceur fait peur aux laboureurs.
4 mars : Souvent à la Saint Adrien le froid mange le bout  des doigts.
3mars : À la Sainte Cunégonde Sainte Gwenda, la terre devient féconde.
2 mars : A la Saint Jacob, les pies commencent leur nids..
1 mars : S'il mouille le jour de Saint Aubin, l'eau sera plus chère que le vin.
29 février : N'ayons point peur du bissextile, semons du chanvre au lieu du lin.
28 fevrier : Fleurs au pommiers provencals Saint Romain de fevrier
27 février : Gelée de la Sainte Honorine rendra la valée toute chagrine.
26 février : Saint Nestor de Moulinsart commence en lion et termine comme un mouton.
25 février : Saint Roméo de février est le plus court
24 février : Saint Modeste L'hiver fait tia Et Saint Modeste
23 février : Le froid ne restera pas quand la Saint Lazare appelle le froid.
22 févrer : Neige a la Sainte Isabelle, plus belle la fleur sera.
21 février :  A la Saint-Pépin l'hiver reprend ou s'éteint.
20 février : En terre walonne, à la Saint Sylvain, les derniers arbres vont dans le trau.
19 février : Saint Siméon au Québec ou Saint Gabin la neige et au feu les tisons.
18 février : Sainte Bernadette ou Saint Alexandre, finis sont les cendres.
17 février : Si février laisse les fossés pleins en le Vexin Normand, les greniers seront pleins.
16 février : S'il neige à la Saint Onézime, la récolte sera à l'abîme, mais que soleil vienne à la Sainte Julienne de Rawdon, sera bonne pour les boeufs.
15février : A la mi-février pour Saint Claude la merlette et découverte.
14 février : Saint Valentin : Souvent à la Saint Valentin, la roue gèle avant le moulin.
13 février : Sainte Béatrix, de Sanite Béatrice à la nuée, assurera la quarantaine mouillée.
12 février : Saint Félix : Soleil qui rit à la Euralie, promet du cidre à la pholie.
10 février  :  Brise et grand vent à la Saint-Amant, fera du mal au froment.
9 février  : Si le jour de Sainte Apolline est renfrogné. C'est trois trois beaux mois d'été qu'elle a gardé.
8 fevrier  :      Sainte Jacqueline. Pour un bel été de la Saint-Jean. il suffit de quelques jours cléments.
7 février :  fête de Sainte Eugénie en Février n'est pas méchant nous donnant 8 jours de printemps.
6 février : Sainte Dorothée est la plus forte gelée.
5 février : Sainte Agathe, protectrice des volcans et patronne des nourices; le mais croitra mieux si il pleut.
4 février  : À la Sainte Véronique et Saint Isidore si le soleil dort. le blé sera haut mais le pommier sera nu.
3 février : Pour la Saint Blaise, il y a de la neige sous la queue de l'ase et de l'anesse.
2 fevrier : À la Chandeleur, la neige est à sa hauteur.
1 fevrier : À la Saint Ignace, l'eau est de glace.

31 janvier : Sainte Marcelle, en fin de janvier tu as mangé la moitié de ton grenier.
30 janvier : Sainte Martine l'hver se mutine.
29 janvier : S'il gèle à la Saint Sulpice, le gel sera propice.
28 janvier : Saint Thomas d'Aquin, Sant Charlemagne février est en armes
27 janvier : Saint Julien et l'abondance suivra le beau temps.
26 janvier : Sainte Paule sec et beau remplira greniers  tonneaux.
25 janvier : À la Saint Paul le froid n'a plus qu'une épaule.
24 janvier : Neige de Saint Babylas. Bien souvent on s'en lasse.
23 janvier : Sécheresse de janvier, richesse pour le fermier.
22 janvier : Si la Saint Vincent est trouble, le vin sera à plein tonneau.
21 janvier : Froidure d'Agnès n'est qu'une caresse.
20 janvier :  A la Saint Sébastien s'il gèle le matin mauvaise herbe ne revient sur le Vexin.
19 janvier : Saint Marius à Marseille fait la glace que février rompt.
18 janvier : Neige de Sainte Pisca. Belle année sera.
17 janvier : À la Saint-Antoine grande froidure, à Saint Laurent, grand chaud.
16 janvier : Jardinier provencal prépare pour la Saint Marcel tes graines nouvelles.
15 janvier : À la Saint Maur la moitié de l'hiver est dehors,
14 janvier : Le soleil de Saint Hilarion a besoin de tisons.
13 janvier : Saint Arcade et Saint Hilaire gèlent les rivières.
12 janvier : Sainte Tatiana. Douze jours de janvier indiquent l'année.
11 janvier : à la Saint Paulin les hirondelles restent autour d'Amiens.
10 janvier : La Saint Guillaume et seuls sont les chapiers.
9 janvier : Saint Julien embrasse la glace.
8 janvier : Au jour de la Sainte Gudule la lumière croit mais la froidure recule.
7 janvier : La Saint Raymond le grand froid croit.
6 janvier : Sainte Mélanie, neige à l'Épiphanie, le grenier sera rempli. Pluie aus «rois, blé jusqu'au toît.
5 janvier :  À la Saint Gerlac, le temps est froid, l'année est bonne.
4 janvier:  De Saint Pharailde la chaleur, c'est la colère et notre malheur.
3 janvier : Sainte Geneviève ne sort point si Saint Marceau ne la rejoint.
2 janvier : Saint Clair annonce la quarantaine.
1 janvier : Quand en nageant arrive l'an, on peut plaindre le paysan.

5 fevrier
Sainte Agathe de Catane


 



Le Comte d'Ivry

Le Comte d'Ivry


Raoul Ogier d'Ivry

Raoul Ogier d'Ivry est arrivé l'année où le chemin de fer arivé à Sainte-Agathe en 1892. La gare de Sainte-Agathe a été batie en 1902. Le chemin de fer continuait vers le nord. Il semble que sa décison de quitter la France corresponde aux projets et aux promesses reliées à ce train. La soeur jumelle de sa femme était déjà à Montréal, ayant épousé Alexander Johnson, un avocat réputé parmi les anglophones de Montréal. Cet Alexander Johnson avait une luxueuse résidence dans le secteur sud du lac Manitou et avait une concession forestière dans les montagnes d'Ivry, avec un moulin à scies.

Raoul Ogir d'Ivry faisait partie d'une famille d'aristocrates de la noblesse francaise. Il avait épousé en Belgique Elizabeth Herreboudt de Laet, fille de Joseph Herreboudt et Ezra de Laet. Ce Joseph Herrboudt avait été Premier Magisrat, soit Maire de Brugges ou Premier Ministre de la province des Flandres, avec sa capitale à Brugge, mon programme de traduction Flamand-Francais et Flamand-Anglais ne donne pas de résultats concluants.

Après une défaite électorale, Joseph Herrebudt était chargé par le parlemet de la Belgique d'étudier la possibilité d'implanter des colons en Gaspésie, voulant créer un port de mer et s'établir dans la région de New-Carlisle. Son but était de créer un lien en Amérique pour le port de Zeebrugge, près de Bruges. Il était aussi recruteur d'immigrants avec commission pour une compagnie de transprt maritime.



Le curé Labelle, qui était devenu sous-ministre de la coloisation l'avait rencontré, mais le projet en Gaspésie n'avait pas fonctionné. Joseph Herreboudt était quand même déménagé à Montréal avec quelques familles Flamandes qui ont acheté des fermes à Ville Saint-Laurent. Son fils, Jean-Adelin y était déjà ici comme importateur et représentant et dirigeant local des chocolats Meuirsse, une très grosse compagnie de chocolat de Anvers et ayant son siège social à Londres. Sa fille Marie-Claire Herreboudt de Laet avait épousé Alexander Johnson, avocat de Montréal qui avait un bureau d'avocats dans le Golden Mile de Monréal. Alexander Johnson avait créé une compagnie pour acheter des terres à bois et opérer un moulin à scie.

Cette Madame Johnon avait une soeur jumelle, Elizabeth Herreboudt d Laet, qui avait épousé Raoul Ogier d'Ivry.



Les Ogier d'Ivry étaient des propriétaires fonciers influents à Saint-Pavane, près de Le Mans. Comme propriétaire foncier, la noblesse étant insécure suite à la révolution francaise, suivi de Napoléon et du retour à la monarchie. La première guerre se préparait et l'Europe entière était instable. Raoul était toujours en Belgique, il s'y est marié et sa flle ainée y était née. Pas d'autres détails de ses activités à Bruxelles ou s'il retournait sur les propriétés familiales dans le Sarthe.
Apres une visite à Montréal avec sa mère, surtout pour visiter la soeur jumelle, il est décidé que Raoul immigrera en Amérique et que les jumelles Herreboudt seront réunies avec leurs maris. La mère du comte administrait le patrimoine familial et le comte devait attendre la mort d'un oncle pour être Comte, en attendant, il était vicomte. Les deux familles vont coopérer ensemble et choisiront le lac Manitou comme base de départ pour investir dans les propriétés. Alexader Johnson tout en étant avocat à Montréal avait des terres a bois au sud du lac Manitou. Des employés dravaient le bois sur le lac jusqu'au moulin à scie. Raoul Ogier d'Ivry avait aussi des terres à bois. Avec son bea-frère, il engageait des gens pour faire la drave du bois sur le lac, direction le quai municipal actuel et le moulin a scie et la gare. C'était du bois franc et cela ne flottait pas longtemps.

  • Beaucoup de ces billots d'érable, trop denses ne se rendaient pas au moulin a scie et sont encore au fond du lac. Vers 1967, des spécialistes de plongée sous-marine pensaient faire fortune en remontant des milliers de gros billots d'érable et vendre le bois pour faire des meubles. Ce bois préservé dans l'eau avait des vertus extraordinaires et se vendait très cher. Après en avoir récupéré quelques uns, ils ont arrêté l'opération. Il en reste des milliers entre le club et le quai du Manitou Improvement.
Les familles d'Ivry et les Ogier d'Ivry


La famille Ogier est très ancienne, ses origines remonterait en Normandie. En 1011, on rencontre un Rudolf, traduit par Raoul d'Ivry à Falaise , lieu d'origine de Guillaume le Conquérant. Ce dernier est le petit fils de son neveu, plus précisement car Guillaume n'était pas encore né, mais un descendant, Roger d'Ivry lui sera Echanson de Guillaume le Conquérant à Hastings. Un échanson est un prince membre de la famille royale qui est en charge de vérifier la nourriture et de l'eau du roi, qui mange la même nourriture et boit la même eau que le roi. Un autre Ivry s'illustre dans la bataille d'Ivry-la-Bataille le 14 mas 1590. Celui-ci était un baron qui s'est battu pour Henri IV de France. On parle ensuite de Petrus d'Ivriaco traduit en Francais en Pierre d'Ivry près de Ivry-le-Temple. On y mentionne aussi un comte d'Ivry dans le Maine Francais vers 1473.

Quelque deux cent ans plus tard, Francois Ogier d'Ivry fut Conseiller de Louis XV en ses conseils d'État, Grand Audiencier de France, Receveur Général du clergé, Seigneur d'Hénonville, Berville, d'Ivry le Temple, de Moulin, d'Haravillier et de Puiseux. C'est donc de Ivry le Temple d'ou viendrait l'ajout de comte d'Ivry. Peut-etre pouvait-il choisir ajouter à son nom entre ces différents lieux et que Ivry était préférable aux autres. La famille Ogier a été ennoblie sous Louis XV. De 1714 à 1779 elle a habité le chateau de Henonville à environ 50 km au nord de Paris. Ivry le Temple était situé à une dixaine de km plus au nord. Puis le chateau de Henonville a été habité par les Roslin d'Ivry. Même famille ou pas, les Roslin d'Ivry se sont éteints en 1915 selon des site français spécialisés dans les titresde noblesse.

De nouvelles informations me provenant d'une amie sur l'internet, très connaissante de la généalogie de la noblesse francaise, Mme Roseline Soudan, vivant en France me donnait les informations suivantes en ce 29 decembre 2010.


  • J'habite à Neuville-Bosc, tout près d'Ivry-le-Temple, Hénonville, Berville et Haravilliers et je me suis intéressée à la famille Ogier d'Ivry :

Pierre François Ogier (1650/1735), écuyer, conseiller du Roi Louis XV en 1707, Grand audiencier de France, Receveur général du clergé, seigneur d'Hénonville, Berville, Haravilliers, Moulin, Puiseux, Orly et Ivry qui demeure au Château d'Hénonville à partir de 1714 est un ancêtre de votre Vicomte Raoul. Ils sont tous les deux de la même lignée et la filiation s'établit ainsi :


 Raoul Ogier d'Ivry ( 1864 , 1952 ) marié à Elizabeth Herreboudt de Laet ( 29 avr.1873 - 1950 )

-Vicomte d'Ivry -3ième Baron d'Ivry
-Investisseur, hotellier, propriétaire foncier immigrant au Canada ayant donné son nom à Ivry-sur-le-lac, QUÉ.
fils de:
Emile Edmond Edouard Ogier d'Ivry 1829 -1891 & Angèle Dupuy d'Angeac
-3ième Baron
fils de:
Aimé Ogier d'Ivry
-Eleve à l'Ecole Militaire de Saint-Germain
-Garde d'honneur
fils de:
Geraud Rosalie Ogier d'Ivry 1761 -1845 & Renée Gabrielle de Vannsay
-1er Baron Ogier et de l'Empire
-Chevalier de l'Empire
-Seigneur de Murcé
-Cadet puis Sous-Lieutenant au Régiment Penthièvre Dragons
-adjoint au mare du Mans
fils de:
Paul Jean Baptiste Ogier d'Ivry 1712 - 1773 & Jeanne Maurin du Coudray
-Seigneur de Passay et de Boisrier
-Ecuyer, Conseiller du Roi en ses Conseils
-Grand audiencier de France : Equivalent de Secretaire d'Etat ou Receveur Général de France
-Survivancier en 1728
fils de:
Pierre Francois Ogier d'Ivry 1665 - 1735 & Marie Thérèse Berger
-Seigneur d'Hénonville, Berville, Orly et Ivry le Temple
-Ecuyer
-Munitionnaire en Italie et Catalogne en 1696
-Conseiller du Roy Louis XV en ses conseils
-Conseiller du secretaire du Roy en 1707
fils de:
Jean Nicolas Ogier d'Ivry 1629 - 1708 & Genevieve Barbier
-Auditeur des Comptes de 1672 à 1710
-protégé de Colbert
-Seigneur d'Orly    lieu ou se trouve L'aéroport d'Orly
-Ecuyer
fils de
Jacques Ogier 1583 - 1648 & Catherine de Villiers
-Notaire à Paris
fils de
Jehan Ogier & Nicole Desrosiers
-Seigneur des Maisons Neuves
-Secretaire de Monsieur, Duc d'Anjou et frère du Roi
-Maitre des eaux et forets d'Issoudun
-Contrôleur général des finances à Orléans
fils de:
Jean Ogier 1510 - 1584
-Avocat au Parlement de Paris

Elle mentionne aussi d'autres informations sur Ivry-le-Temple et ses environs sur son site très interessant sur la région du Vexin qui est au nord de Paris.

http://roselinesoudan.pagesperso-orange.fr/page12.html


 Les liens de descendance sont difficiles à établir entre les années 1011 en Bretagne, 1473 près de Le Mans et le XVII ème siècle. Quelques deux cents plus tard, la pareté de notre comte se retrouve encore dans les environs de Le Mans, dans le Maine Francais. Ce sont toujours des aristocrates, ils sont dans la liste des anciens maires de Saint-Pavace, banlieue nord de Le Mans. C'est la famille de notre comte. Ils sont propiétaires fonciers dans le Maine Francais qui est une région agricole.

Des rumeurs circulaient dans notre Ivry au Québec qu'ils posséderaient aussi des propriétés en Indochine et des mines d'or selon certains, de plantations de caoutchouc ou production d'épices en Asie. Cette rumeur sur les plantations d'Indochine viendrait à cause de la visite du roi de Siam vers 1930.

Ces rumeurs sont probablement totalment fausses, mais la famille du comte d'Ivry demeure discrète. Avec raison.

À Saint-Pavane, plusieurs Ogier figurent parmi les anciens maires de la commune. Le premier sur la liste utilise le nom Ogier tout seul. Mais nous sommes peu de temps après la Révolution Francaise et les noms de noblesse peuvent mettre votre vie en danger. Même chose pour les propriétés. Étaient-ils républicains ou royalistes. Ils se sont maintenu au pouvoir dans de hautes fonctions au niveau local dans les moments difficiles.


Parmi les maires de St-Pavane

 GERAULD ROSALIE OGIER ..........(1761-1845). Occupe la fonction de 1816 à 1823. Il est propriétaire de « Chêne de Coeur »

AIME OGIER D’IVRY. (1787-1861). Prend ses fonctions en 1848, sera maire jusqu’ en 1861.


EMILE EDMOND EDOUARD OGIER D’IVRY (1829-1891). Il assure un long mandat de vingt ans, de 1871 à 1891. Il est encore en fonction lorsqu’il meurt le 13 août 1891. La déclaration de son décès est effectuée par son adjoint Victor Renault et son gendre Gilbert Maurice Jean Chrysostôme de Vautibault, âgé de trente-deux ans, propriétaire domicilié à l’lIe Bouchard, Indre et Loire. Il était l’époux de Marie Angèle Dupuy.

Ce sont donc trois générations de maires, père, grand-père et arrière-grand-père, d'après les informations généalogiques recues de Mme Soudan sur l'internet.

Pour revenir au comte Ogier d'Ivry, sa famille avait acheté une terre immense près du lac Manitou peu de temps après la mort de son père. Des groupes d'Européens et d'Anglais visitaient souvent la région où le chemin de fer se terminait. Ils continuaient à cheval ou à pied. Touristes avec un oeil sur le potentiel forestier, agricole et minier de la nouvelle région qui venait de s'ouvrir. Voisin de son beau-frère Alexander Johnson, il fit bâtir lors dès son arrivée une luxueuse résidence, appelée le château sur la presqu’ile de la baie d'Ivry en premier lieu. La famlle du comte gérait déjà un certaine fortune comparé en France et voulait avoir des propriétés en Amrique pour investir et peut-être émiger si la situaion se détériorait. Le prix des terres étaient très bas comparé avec ailleurs. Les terrains sur le bord des lacs n'intéressaient pas les cultivateurs.

Le curé Labelle et l'arrivée du train

Jusqu'à sa mort en 1891, le curé Labelle voulait faire venir des colons catholiques pour peupler non seulement les Laurentides, mais l'Outaouais et jusque dans l'Ouest canadien. Pas seulement des colons de misère comme mes ancêtres, mais avec Arthur Buies il organisait des campagnes de publicité en France, en Belgique et même en Nouvelle-Angleterre voulant convaincre les Franco-Américains de revenir au Québec et investir leurs épargnes pour développer l'agriculture. Il correspondait et organisait des rencontres en Europe pour favoriser le peuplement du Canada avec des groupes religieux de la droite catholique qui considérait la France napoléonienne comme athée. Comme sous-ministre de la colonisation, apointé par le premier ministre Honoré Mercier, c'est ainsi qu'il a rencontré Joseph Herreboudt, un ancien politicien belge de Brugges, en Flandres.
 Après une défaite électorale, il avait écrit un mémoire destiné au gouvernement de Belgique au sujet de l'implantation de citoyens belges en Gaspésie. Il voulait un port de correspondance pour le port belge de Zeebrugge. Son projet ne s'étant pas réalisé, lui et plusieurs Belges se sont établis sur des fermes près de Montréal, et de l'Ouest canadien. Il a suivi son fils, Jean-Adelin Herreboudt qui était le représentant à Montréal pour le chocolat Meurisse. Cette compagnie avec des usines à Anvers, était la plus ancienne et la plus grosse de Belgique, avec son siège social à Londres.

 Joseph Herreboudt avait aussi deux filles jumelles, Marie-Claire et Elizabeth et quatre enfants qui sont restés en Belgique.Sa fille, Marie-Claire a épousé un nommé Alexander Johnson, un avocat originaire de Montréal, qui achetera des terrains à Ivry, pour entre autre y établir une scierie de bois franc. L'autre jumelle Elizabeth ou Elza Herreboudt de Laet avait épousé Raoul Ogier d'Ivry, notre comte d'Ivry qui vivait et travaillait à Bruxelles puisque leur premier enfant y est né.

 William Johson éait avocat a Montréal et avait des terres au Manitou Sud. La famille Ogier sur son conseil a acheté plusieurs centaines d'acres dans le même secteur.

  • Beaucoup de Belges, tant Wallons que Flamands ont immigré au Canada grace aux pamphlets publicitaires du curé Labelle et d'Arthur Buies. Ils soit restés près de Montréal et la plupart sont allés au Manitoba et en Saskatchewan. Les Ogiers d'Ivry seraient parmi les exceptions. Peu d'Européens dans les Laurentides; deux familles Flamandes à Saint-Jovite. Namur au nord de Montébello comptait plusieurs familles wallonnes d'où le nom de Namur. A l'Annonciation et La Macaza, il y a plusieurs familles avec des noms Ukrainien, Italien, Allemand, Russe, Polonais et peut etre Flamand parmi les vieilles familles aujourd'hui francophone. Le curé Labelle a fait beaucoup de voyages en France, dans des régions rurales de la France profonde, surtout celles qui étaient restées catholiques. Mais quelque part, j'y ai lu qu'il préferait les Belges, sans préciser Wallons ou Flamands, qui étaient plus fidèles à la tradition catholique que les Francais de France.
  • En Nouvelle-Angleterre, il a fait plusieurs croisades àWorcester, Fall River et Lowell au Massachusetts, à Manchester et Nashua au New Hampshire. Mais à la fin, il a concentré ses efforts au Maine à Biddeford qui était une ville de filatures à majorité Franco-Américaine où les relations avec les vrais Américains tournaient à la violence. Dans l'état du Maine une association patriotique a réussi à rapatrier des milliers de personnes qui sont retournés dans leur village du Québec et de l'Acadie.
  • La vision nationaliste du curé Labelle était catholique et Canadienne-Francaise. Il croyait à la reconquète du Canada par une forte natalité Canadienne-Francaise aidée par des immigrants européens, francophones et catholiques suivi du retour en masse des Franco-Américains. L'ennemi national était le protestantisme, mais il pouvait s'accommoder de la présence des protestants et des Anglais et surtout de leurs capitaux en autant qu'ils mettent leur argent pour développer le chemin de fer , les mines, les moulins à scie et les industries de toutes sortes dans lesquelles les descendants des Canadiens-Francais catholiques s'enrichireraient en se multipliant pour qu'un jour ils pourraient reprendre le controle du Canada d'un océan à l'autre. Ainsi répandre la religion catholique et la langue francaise. C'était sa vision et celle de divers groupes natonalistes. Dans leur esprit, le Québec était une division administrative quelconque, un espèce de gros district électoral canadien. Et personne dans ces milieux ne songeait encore à l'indépendance du Québec. Sans doute si la forte natalité et le retour au bercail des Franco-Américains se seraient matérialisés, il aurait eu raison et le Canada serait fort différent aujourd'hui.

C'est donc grace à ses campagnes de promotion qu'il aurait réussi à garder Joseph Herreboudt à Montréal. Les deux soeurs étant jumelles, Elizabeth a voulu suivre sa soeur, d'autant plus que son mari était riche et influent à Montréal et à travers tout le Canada . C'est certainement la raison pour laquelle la mère de Raoul est venue visiter les lieux avant de fournir des supports financiers à son fils. Il faut dire que les lots de colonisation ne se vendaient pas trè cher. Par exemple, dans le temps, les terres du Valdern aux limites de Saint-Faustin et Ivry se sont vendues pour $151.10. Voir

  
Alexander Johnson en tant qu'avocat avait achété pour presque rien beaucoup de terres et connaissait les rouages adminstatfs de l'attribution des terres de la Couronne. C'était la facon de s'erichir. Il fut sans doute plus facile pour les Ogier d'Ivry d'obtenir des terres avec les connaissances de son beau-frère. L'idée de s'établir dans la région était bonne. Avec l'arrivée du train, des résidences appartenant à des banquiers et des industriels de Montréal poussaient comme des champignons. Ces mêmes personnes qui prospéraient dans la métropole polluée cherchaient l'air pur et frais des montagnes des Laurentides. A cette époque, même des médecins de Montréal originares d'Angleterre ont bâti à Sainte-Agathe, le Royal Edward Laurentian Hospital, un sanatorium pour guérir de la tuberculose. On y venait d'Ontario, des Etats-Unis et d'Angleterre pour guérir ou mourrir. D'autres hotels se batissaient entre Saint-Adèle et Mont-Tremblant. L'industrie de la tuberculose et des sanatorium était florissante. On a même vu dans un autre village des alentours un grand fabricant de cigarettes investir dans les hopitaux spécialisés dans les maladies pulmonaires. Le bon vieux temps du capitalisme.

Le train amenait des milliers de riches touristes qui se créaient une vie sociale de vacances avec les autres familles riches de Montréal. Les réunions d'affaires et les décisions importantes se prenaient discrètement. La gare de Sainte-Agathe était très luxueuse avec un vrai cireur de bottines Noir durant les fins de semaines, comme à Montréal et à New-York. C'était la mode du temps et .......la gare de Sainte-Agathe-des-Monts est devenue ainsi digne d'une ville ferroviaire importante.

Les Laurentides étaient le lieu de vacances de beaucoup d'industriels, de présidents de banques, de dirigeants de compagnies de chemin de fer. Ceux-ci bâtissent autour du lac des Sables à Sainte-Agathe et du lac Manitou des résidences d'été de grand luxe dont voici quelques images et des noms très connus dans ces années lointaines et dont certains noms de famille sont encore présents.

  

IMAGES A INCLURE VIEUX LIVRES

  
Dans les archives de la paroisse de Sainte-Agathe au moment de la création d'Ivry, on y mentionne les noms des citadins de Montréal, c'est à dire touristes présents sur le lac Manitou: MM. Thomas Latimer, SB. Townsend, M.L. Torrop, J.L. Marler, James Oliver, H.Robertson, E.J. Dawson, Rev. E.M. Mills, William Davidson, W.J. Phelps, Sydney Pitt, A.G. Howell, M.E. Aderington, L.L. Smith , Robert Starke, A.J. Ferguson, E.B Greenshields, John Cooke, J. Pitblade, A.R. Holden, Paul O'gulnick, Robert Angus, Melville Hall, J.B. Fellows, Elzear Riendeau, Dr. Gardner, Joseph Brunet, J.A.Walker, James Lace, Hugh Henry, Alexander Duncan, William Holden, Mademoiselle Henry, David Scott, Doctor Scane, William McGlashan, Henry Kyle, D. Owen, G. Haivey, Fernand Abegg, E.F. Hebben, gérant général Banque des Merchants, Nelson Bickerdike, président port de Montréal, Henri de Sallabery , F.W. Molson, Molson Brewery, Calcutt Penfold, American Box Car, James Pollock.

Arrivé avec son épouse, Raoul y batit une maison sur la presqu'île qu'il a agrandi pour la transformer en hotel ou simple lieu où il se donnait des réceptions mondaines grandioses et de grand luxe. Était-ce du grand luxe? La résidence du comte devenait une maison de distinction tout en se transformant en hôtel et un club privé. Tout en étant hotellier, il était associé avec son beau-frère, comme gérant ou encore contremaître, il était partout. Comme Francais de France, il pouvait très bien s'exprimer avec la population ou les différents niveaux de gouvernement et il parlait aussi anglais. Alexander Johnson était invisible et ne parlait probablement pas francais. Contrairement à aujourd'hui où tout le monde est bilingue, personne n'était bilingue à Sainte-Agathe, ni les anglophones. Il était grace à ses contacts avec les Anglais la personne intermédiaire entre la ville de Sainte-Agathe, les tourises anglophones et les résidents. C'était lui qui payait pour tout le monde. Il était la voie francaise des Anglais et celui qui prendra la tête des discidents qui créeront la municipalité d'Ivry-sur-le-lac. Il savait que des personnes influentes le supportaient.

Sa famille en France lui envoyait de l'argent pour entretenir des contacts avec la classe dominante du temps, politiciens, banquiers et industriels frais arrivés d'Angleterre. Elle lui envoyait des meubles européens et un pisno pour son auberge qui se voulait de luxe. Et des bouteilles de vin, du chocolat belge, des caisses de bouteilles de champagne que mon grand-père apportait de la gare à l'hotel en quantité industrielle. Incompréhensible pour mon grand-père, l'auberge avait au plus quinze chambres. Il fallait débarquer du train en plein bois, attendre pour une calèche pour se rendre au quai à environ un mille, prendre la chaloupe et faire 5 milles ou 8 kilomètres sur le lac et monter sur une montagne pour se rendre au Cub Manitou. Mais le champagne y coulait. Beaucoup de ce transport se faisait sur la glace en hiver. Ils ont transporté en hiver un piano.

Puis le chateau a brulé sur la presqu'île et il en constuit un autre encore plus loin de la gare. Il était commercant de vin pour son hotel mais aussi avec tous ces riches touristes de Montréal. Le commerce du vin était un commerce légal et légitime. Il importait du vin et du champagne francais qu'il traversait sur la glace. De toute facon, il y avait beaucoup de petites distilleries, dont deux sur le chemin Daoust et une sur la grande route durant la Prohibtion aux Etats-Unis.



Ce n'est pas clair les d'affaire avec les financiers ou si le comte voulait faire une grande exploitation agricole et forestière ou fonder une auberge de prestige destinée à la classe dirigeante. A l'époque, beaucoup de ces touristes en excursions de pêche ou en ski étaient des prospecteurs miniers ou cherchaient des concessions forrestières. Il s'est sans doute apercu que ce n'était pas une place d'agriculture. Son expérience de propriétaire terrien ne s'appliquait pas aux Laurentides.



Club Manitou à Ivry-sur-le-lac vers 1930
par PF Pinsonneault

La visite du roi de Siam à Ivry-sur-le-lac

Avec l'arrivée du train, le prix de la propriété foncière a augmenté, mais les revenus et les profits étaient toujours remis à l'année suivante. . Les présidents du C.P.R. et des banques en ont profité pour être les premiers à acheter du terrain, avec tous leurs amis. Comme aujourd'hui. Le comte frequentait des politiciens, des personnages riches et célèbres dont le roi de Siam. Rama VII, le dernier roi de Siam qui est venu visiter les endroits les plus reculés du Canada. .



 THE GAZETTE



http://fr.wikipedia.org/wiki/Rama_VII     Le Roi Prajadhipok (Rama VII, de son nom Royal พระปกเกล้าเจ้าอยู่หัว Phra Pokklao Chaoyuhua


Il y avait des personnages riches et célèbres qui sont venus à Ivry, mais leurs noms n'ont pas été retenus.






Val-David 1931 ou 1932, John Wilson McConnell, sa femme,
le Roi et la Reine de Siam devant la maison de bois rond.
Archives photographiques Notman, Musée McCord


 Nous avons des photos à Val-David http://www.histoirevaldavid.com/html/histoire_fiche.php?id=34
                                                    
   La reine et le palais du roi Rama VII


Rama VII était roi de Siam. Il a fait ses études en Angleterre. Il est demeuré à Londres après ses études. Il a voyagé ensuite à travers le monde, mais il aimait la nature et connaissait le Canada dans son emsemble. De retour à Siam comme roi, il avait un pouvoir absolu comme ses prédécesseurs, mais le système était contesté. Sur le timbre de la Thailande, nous le voyons signamt un décret abolissant l'esclavage. Ce fut le dernier roi, et Siam est devenue la Thailande moderne.

A l'occasion de la visite du roi de Siam, selon mon grand-père, ils avaient transporté des caisses de champagne au point qu'il a du faire deux voyages de tombreau juste pour les bouteilles de champagne seulement qui étaient toutes contrôlées par le personnel au service du comte. Mon grand-père avait des chevaux, il ouvrait les chemins d'hiver. Avec ses chevaux, il avait passé sur la glace pour se rendre au chateau du comte en hiver. Il y avait un chemin mais en été, il était tellement mauvais qu'on aurait cassé les bouteilles de champagne si l'on avait fait le trajet durant l'été. C'est pourquoi il était idéal de transporter les bouteilles l'hiver. Mon grand-père avait des chevaux de travail, mais pour transporter le roi de Siam, James Whelan avait une calèche plus acceptable pour faire monter le monarque. On ne sait pas si le roi est arrivé à la gare d'Ivry ou celle plus luxueuse de Sinte-Agathe, mais on le retrace à Val-David vers 1930, avec John Wilson McConnell du lac Paquin à l'occasion de son séjour dans les Laurentides. Sa visite à Ivry se voulait discrète, mais cet homme et son épose ne passaient pas inaperçus. C'était la première fois que l'on voyait un Asiatique au lac Manitou.

Mon grand-père se rappelait surtout qu'il a fallu fare plusieurs autres voyages pour le vin ordinaire, il y avait tellement de vin ordinaire que personne ne comptait les bouteilles. Elles étaient partout mélangées avec des habits et des meubles. Heureusement que le cheval connaissait son chemin pour revenir à la maison.

  
D'autres personnes riches et célèbres ont visité Ivry et Sainte-Agathe. Des décisions ont été prises, qui impliquaient tout le Canada, en regardant les lacs et devant un bon verre de champagne. Des politiciens, des financiers et industriels se rencontraient entre eux loin de Montréal. Des Américains et des Européens riches se mêlaient au groupe. La discrétion était de mise dans les auberges des Laurentides. Peu avant la guerre 1939-1945, deux petites filles anglaises avec leur nanny sont venues faire de l'équitation au Palomino Lodge et portaient des lunettes soleil. Elles étaient très surveillées par d'autres penionnaires en uniformes.


Finalement, le comte a été obligé de vendre son chateau qui fut tourné en manoir que fréquentaient les skieurs, en hiver. D'après M. Graham, le fait que le C.P.R. ait choisi de bâtir un hotel à Montebello au lieu du lac Manitou n'a pas aidé ceux qui ont investi chez nous. L'histoire du chateau nous apprend que le Seignory Club de Montebello est acquis avez la participation financiere du Canadian Pacific Railway en 1929 et inauguré en grande pompe en 1930. C'est un choix très logique pour cette compagnie. Montébello est entre Montreal et Ottawa, la capitale, sur l'Outaouais, un site exceptionnel près du manoir seigneurial de Louis-Joseph Papineau. Les grandes fortunes de Montréal avaient trouvé un autre terrain de jeu. Le Club Manitou était loin et difficile d'accès. Finalement, le Club Manitou a brulé.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Montebello


 Cela explique dans ma logique purement économique pourquoi le projet d'hôtel de la famille Ogier d'Ivry n'a pas été rentable par lui-même. La coupe de la foret autour du manoir devait faire vivre l'aubrge et la famille. Il était aussi marchand de vin, importateur de toute sorte. La crise boursière et la Grande Dépression n'a pas aidé ces capitalistes montréalais et le comte a perdu une partie de sa fortune et de sa clientèle. Il a fini par louer son hotel et par la vendre. Durant les années 1930, la Grande Dépression avait frappé les riches, pour les agriculteurs locaux, les patates poussaient quand même.


 Le comte avait ensuite une auberge plus petite, mais elle avait l'avantage d'être devant la gare. Il termina ses jours dans une résidence plutôt ordinaire, semblable à celles de la majorité des citoyens du voisinage qui étaient pauvres. Situé en face de la gare, il était quand même mieux situé pour communiquer avec les touristes. Il louait des chambres dans sa petite auberge. Il n'était pas très habitué au travail de la terre mais il avait un jardin. Les fermiers des environs lui donnaient quelques conseils agricoles. Ils se rappelaient de l'argent qu'ils avaient gagné quand le comte et ses amis sur le lac Manitou étaient riches. Le comte devait faire attention à ses dépenses et vivre selon ses moyens. L'industrie du bois aussi a du en souffrir. Son beau-frère Alexander Johnson est décédé et la coupe du bois a diminuée.De toute facon, il ne restait pas de bois. La soeur jumelle de sa femme, Mme Johnson devenue veuve est venue habiter avec sa soeur. La comtesse est décédée en premier en 1950. Alors, déjà dans un age avancé il a continué à vivre dans la même maison avec la jumelle de sa femme. Et, ils se sont mariés à un age avancé.


La rumeur très répandue qu'il était ruiné est fausse. La maison près de l'ancienne gare a ensuite été vendue à et habitée par une dame Francaise durant quelques étés. Ensuite, démolie ou renovée, vendue peut-être, c'est une propriété privée, les branches ont poussées et mes enquêtes arrêtent à la barrière. Ce sont d'autres occupants aujourd'hui.


Le comte d'Ivry mourut vers 1952. Ses enfants sont retournés en France et les Ogiers d'Ivry ont encore un domaine familial près de Le Mans. Durant la guerre, son fils avait le choix entre aller à la guerre au Canada ou en France. Il a choisi la France. Son petit-fils, comte d'Ivry à son tour est venu nous visiter vers 1995. Il semblait plutot prospère et avoir encore des contacts avec les familles anglophones de Montréal ayant des résidences autour du lac. Il était capable de s'exprimer en excellent anglais autant qu'en francais. Même chose pour madame la nouvelle comtesse. Ils ont au moins un garcon qui portera un jour le titre de comte d'Ivry. Ce dernier est d'age d'être père de famille à son tour. La famille est Francaise malgré tout avec des racines profondes près de Le Mans. Ils reviennent souvent visiter les Laurentides et Montréal. Discrètement.


Des détails plus précis sur leur prénom, leur vie actuelle existent, mais je n'en divulguerai pas davantage. En résumé, répétons que le comte d'Ivry n'a rien à voir avec la ville de banlieue de Paris appellée Ivyr-sur-Seine. Leur Ivry est un domaine près de Le Mans dans le Maine francais et ils tirent leur nom de Ivry-le-Temple. Ils ne sont pas ruinés mais ils demeurent discrets sur leur vie et leur finance. Et avec raison



Les forcats de Cayenne sont plus heureux que nous

Adieu, cher camarade, adieu, faut se quitter,

Faut quitter la bamboche, à bord il faut aller.
En arrivant à bord, en montant la coupée,
D'vant l'officier de quart il faudra se présenter,
Faudra se présenter !

Coup de sifflet du maître : « Poste d'appareillage ! »
Autour du cabestan se range l'équipage ;
Un jeune quartier-maître, sa garcette à la main,
Aux ordres d'un second maître nous astique les reins,
Nous astique les reins !
Ah ! Qu'elle est triste et dure la vie de matelot :
On mange des gourganes, on ne boit que de l'eau,
On couche sur la dure, sur de vieux lits de camp,
On fait triste figure quand on n'a pas d'argent,
Quand on n'a pas d'argent !

Jours de fête et dimanches, il nous faut travailler
Comme les bêtes de somme qui sont chez nos fermiers.
Un jeune quartier-maître nous dit : « Dépêchez-vous ! »
Les forçats de Cayenne sont plus heureux que nous,
Sont plus heureux que nous !



Et vous, jeunes fillettes qui avez des amants,
Bourlinguant tout là-bas, à bord des bâtiments,
Ah ! Soyez-leur fidèles, gardez bien votre coeur,
A ces marins modèles qui ont tant de malheur,
Qui ont tant de malheur !
Et toi, ma pauvre mère, qu'as-tu fait de ton fils ?
Marin, c'est la misère ! Marin, c'est trop souffrir !
J'ai encore un p'tit frère, qui dort dans son berceau ;
Je t'en supplie, ma mère, n'en fais pas un mat'lot,
N'en fais pas un mat'lot !

Et si je me marie et que j'ai des enfants,
Je leur casserai un membre avant qu'ils ne soient grands ;
Je ferai mon possible pour leur gagner du pain
Le restant de ma vie, pour qu'ils ne soient pas marins,
Pour qu'ils ne soient pas marins.

Volcan aux Philippines



L'hiver dans le 450. Je vous presente un message de desolation. Cela ressemble à la Montérégie, la Rive-Sud de Montréal. Vous ne pourrez jamais deviner où cette photo a été prise ? C'est un paysage familier, un parc industriel à Longueuil, à Laval ou dans une banlieue près de chez vous. Dans le 450 en plein hiver, me direz-vous ?Vous êtes bien loin, très loin même.

Le 450, pour le reste de la Francophonie, c'est le code regional telephonique du beigne autour de Montreal.

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Réponse : Les Philippines .Vous ne me croyez-pas, allez voir par vous-mêmes.
, puis voici un site très interessant sur les volcans, dont le Pinatubo et le Mayon aux Philippines. Le Pinatubo est le plus impressionant volcan situé au nord de Manille sur l'ile de Lucon.
Dommage que je ne l'aie pas vu, c'est en 1993. J'avais passé devant, en 1985. C'était une montagne comme les autres. Je me rappelle pas d'en avoir entndu parler comme un volcan. Seulemnt ou il y avait un Mac Donald, un Kentucky et um Pizza Hut à Dau, Mabalacat, province du Pampamba, près du Pangasinang où est prsie la photo. Le Pangasinang, long comme la grande ligne de Saint-Janvier, PQ. Pour les vrai-Francais, c'est une plaine sans fin comme la Saskatchewan de quinze minutes entre Blainville et Mirabel, direction Saint-Jérôme. L'éruption du Pinatubo, a été une des plus grosses irruptions volcaniques du XXième siècle, plus puissante que le Mont Sainte Helene. Photo prise sur l'ancienne base militaire américaine de Clark à cause des autos américaines. Les vrais Philippins ont des autos japonaises ou des Jeepneys, qui sont des vieux Jeeps avec une boite faite locallement.